
“Les Racines de l’amour”
Janvier-avril 1982.
Théâtre “Migjeni” Shkodra.
Mise en Scène: Serafin Fanku, “Artist du Peuple”
Les événements de ce drame ont lieu dans un chantier de travail, pendant la
construction de l’un des plus grands hidrocentraux du pays, où, en plus des moult difficultés
auxquelles s’affrontent les ouvriers et les ingénieurs talentueux pour réaliser leur tâche, il s’y
déploie l’âme humaine et l’amour unique pour son prochain, amour sculpté dans la vie simple
et commune. Le Drame contient bien des moments animés de la vie du chantier, remplis de
très belles scènes plein d’humour et analyse plusieurs caractères dans des situations
intéressantes. Il souligne une grande problématique de l’époque où il fut écrit, mais aussi
celle des jours contemporains: l’homme, dans sa vie, n’est pas estimé de quelle famille il est
issu, ou quels mérites avaient ses parents ou ses autres ancêtres, mais, pour ses propres
valeurs personnelles, son travail, son comportement, la contribution que lui-même apporte à
la société.

“Les Brigands”
Première 19 janvier 1985
Mise en Scène: Violeta Sekuj
Un drame historique qui a comme sujet la lutte implacable du peuple albanais pour
obtenir son indépendance, dans les premières années du vingtième siècle. Dans ce drame
dominent des caractères forts et virils qui sont prèts à se sacrifier pour leur chère Patrie, pour
leurs familles et amis, mais aussi impitoyables envers les énnemis et la trahison...

“Une telle fin...”
Écrit en : Septembre 1983 – Janvier 1984.
Représenté par la troupe professionnelle du théâtre “Petro Marko” de Vlora avec Mise en
scène de Nazmi Bonjaku ainsi que par la troupe professionnelle du théâtre“Migjeni”, Mise
en scène: Elez Kadria.
Écrit sous la forme d’un vrai thriller, le dramé débute avec un assassinat. Un homme a
été trouvé assassiné chez lui. Au premier abord, les enquêteurs pensent qu’il s’agit d’un
assassinat causé par la jalousie, mais, au fur et à mesure, et toujours en gardant le suspens, il
se trouve que les motifs étaient d’une tout autre nature. Ainsi les personnages traversent des
situations totalement imprévues jusqu’au dénouement du drame avec sa dernière scène qui
démontre la vérité. Ce drame soulève l’idée que ceux qui ont œuvré contre leur peuple et leur
Patrie dans les moments difficiles de la lutte contre les nazi-fascistes, et qui ont collaboré
avec l’envahisseur, doivent être punis et condamnés, même plus tard, quand ils pensent que
leur méchanceté et leurs méfaits ont été oubliés.

“Le déminage d’un Monde”.
La Première de la représentation en 1987, par la troupe professionnelle du théâtre de Fier.
Mise en scène: Fatos Sela.
Ce sont les derniers jours de la liberation du pays. Les gens attendent impatiemment
que l’envahisseur déguerpisse, mais, soudainement on apprend que la ville a été minée dans
plusieurs endroits et qu’avant leur depart, les nazis voulaient tout faire exploser. Le minage a
été fait par les ingénieurs du genie civil – otages italiens, sous la contrainte des mitraillettes
nazies... La panique commence à envahir la ville. La catastrophe est sur le pas de chaque
porte… Une telle situation dramatique, à travers des scènes de plus en plus intéressantes et
les personnages principaux, hauts en couleurs, sont analysés en profondeur, en déployant
jusqu’au moindre détail les méandres de leur caractère...

“L’ombre de la Faute”
Écrit en: septembre 1985 – février 1986
La Première de la représentation au théâtre “Migjeni” Shkodra, décembre 1987
Mise en scène : Serafin Fanko, “Artiste du people”.
Étant l’un des drames les plus réussis pour l’époque où il fut créé, en plus d’autres œuvres
rares de ce même genre, durant les mêmes années, par d’autres auteurs, celui-ci fit beaucoup
de grands titres et eut beaucoup de succès lors de ses représentations sur presques toutes les
scenes théâtrales en Albanie. En plus de sa performance artistique due à l’auteur, aux
caractères intéressants ou à l’excellent langage des personnages, la réalisation scénique grâce
au metteur en scène, et l’interprétation remarquable des acteurs, il y eut aussi une autre raison
qui prit part dans son succès: la thématique et ses problèmes aigus présents lors de ces années
de dictature avec une forte lutte des classes de la société: l’homme peut se tromper dans la
vie, et peut être condamné par la loi. Mais après avoir purgé sa peine, il ne doit pas être
poursuivi pendant tout le reste de sa vie par l’ombre de la faute qu’il a commise…

“Quand la Bonté vous tue”
La Première de la représentation au théâtre “Migjeni” Shkodra, novembre 1988.
Mise en scène : Margerita Koka
Un homme peut être talentueux et très doué dans sa profession. Il peut même faire une très
bonne carrière et s’élever de plus en plus haut sur l’échelle sociale. Mais il ne doit jamais
oublier et mépriser ses parents, ses proches et ses meilleurs amis avec lesquels il a grandi et a
passé des années entières... Car il se peut qu’un beau jour “on tombe de haut” et “on se roule
dans la boue”. À qui va-t-on demander pour qu’il te donne la main et t’aide à te relever? Ceci
est le leitmotif principal de ce drame qui est représenté durant le déroulement des événements
intéressants dramatiques, qui s’entrelacent de temps en temps avec des scènes lyriques et très
agréables.

“L’Article 55”
Écrit en: Juin 1989 - juin 1990. La Première de la représentation au théâtre “Migjeni”
Shkodra, octobre 1991.Mise en scène: Fatbardh Smaja, Bruno Shllaku.
Seul ceux qui ont vécu en Albanie pendant les années de la dictature communiste
peuvent comprendre la signification d’un tel article barbare, selon lequel on était envoyé
directement en prison durant 15 ans ou plus, uniquement pour avoir osé exprimer une opinion
personnelle libre quelque peu en dehors du cadre des principes du pouvoir dictatorial.
Le drame lance une idée audacieuse pour l’époque où il fut écrit. Ses nombreux
caractères “sculptés” avec art, se développent et sont analysés à travers des scènes
dramatiques croissantes. On a l’impression que le Drame avec son sujet et ses personnages
sonne l’alarme: Bonnes gens, méfiez-vous du coup de poing du puissant, car il détruit sans
pitié et t’écrase de son pied, surtout quand tu touches ne serait-ce qu’un tout petit peu son
pouvoir absolut! N’est-elle pas actuelle une telle pensée même dans les pays qui prétendent
être démocratiques?

“Les Invités”
Mars, 2012. Les événements du drame “Les Invités” se déroulent de nos jours, dans l’une des grandes villes albanaises. Durant un après-midi pluvieux, dans l’un des appartements d’un gratte-ciel, arrivent l’un après l’autre cinq personnes: L’Homme barbu, L’Homme au Borsalino, L’Homme avec un costume couteux, Une Femme quadragénaire et L’Homme au fauteuil roulant, l’invalide. Ils ne se sonnaissent pas mutuellement mais tous ont quelque chose en commun: ils ont été invités par la même personne, présenté sur une invitation comme Robert M., lequel ils ne le connaissaient pas non plus. En essayant d’imaginer l’un et l’autre, la raison de l’invitation dans une maison inconnue, par une personne inconnue, ils apprennent que l’invitation leur a été envoyée par la maitresse de ladite maison. Elle leur explique que c’est elle-même qui a invité ces cinq personnes, ainsi qu’une jeune fille qui n’était pas encore arrivée, mais qui pourrait venir d’un instant à l’autre. Aussi elle leur explique qu’ils n’ont pas été invités dans cette maison par hasard, mais qu’il existe un lien entre eux... À travers moult situations intéressantes, qui se suivent mutuellement, on y trouve le détail complet des caractères de nos personnages, tous différents l’un de l’autre, mais qui sont réunis par le banquet de la fin de vie...

Tuée deux fois
Écrit en 2017 – 2018.
Le drame traite le thème de l’après-guerre, lors de la dernière guerre au Kosovo, à la
fin des années 90’, début de l‘an 2000. À travers un conflit très dramatique, se
distinguent particulièrement les personnages d’une famille du Kosovo, les membres
de laquelle, tous sans exception, souffrent des conséquences des crimes monstrueux
perpétrés par les nationalistes serbes. Tout ceci est ressenti, notamment et surtout
par les femmes de la famille Destani.